L'histoire de la création de mon entreprise
La naissance de cette histoire
Ce bout de mon histoire commence après la naissance de mes jumeaux. Mes jumeaux sont nés en novembre 2013 mais cette histoire prend ses racines en septembre 2009, après ma fausse couche.
A l’époque j’attendais des jumeaux, mais la vie en a voulu autrement : sans raison apparente les 2 cœurs se sont arrêtés de battre. J’ai vécu une terrible descente vers une perte d’envie de vivre. Mon rêve s’effondrait. J’en ai voulu à la terre entière. J’étais mal dans ma peau, mal dans vie, alors que tout allait très bien selon moi avant.
Il m’a fallu plusieurs années avant de pouvoir vivre une nouvelle grossesse. Cette grossesse est donc arrivée dans la peur de perdre encore une fois cette vie qui commençait en moi. L’issue était bien meilleure cette fois-ci, mais je gardais un goût d’amertume.
Puis, 15 mois après la naissance de mon premier enfant, je suis de nouveau enceinte. Et pour ma plus grande joie, j’attends des jumeaux.
Ma revanche sur la vie
J’apprends cette grossesse alors que mon premier congé parental d’éducation vient de se terminer et que j’ai repris le travail depuis quelques jours à peine. Le taux d’hormones de grossesse est tellement élevé que tout en moi me dit que ce sont des jumeaux. Mais je dois attendre les fameux 3 mois avant de jubiler au monde. Au cours de cette seconde grossesse gémellaire, j’ai enchainé les menaces d’accouchement prématuré, mais j’ai toujours eu cet était d’esprit de revanche sur la vie : quoi qu’il arrive, je serai prête. Quoi qu’il arrive je vivrai mieux cette grossesse, mieux que la grossesse gémellaire précédente. Et j’ai réussi à aller jusqu’au terme de cette grossesse.
Mais la suite a été très tendue. 3 très jeunes enfants, je n’ai jamais vécu cela. Je ne sais pas comment m’y prendre. J’ai pris toute l’aide que je pouvais avoir. Je me sentais invincible. Et le pire pour moi, arrive au bout d’un moment. Toute cette aide s’arrête à la fin du 6 ème mois des jumeaux. Et je risque aussi de perdre la place en crèche de mon fils ainé. Bref, rien ne se passe comme prévu. Je n’avais pas anticipé cela. Je ne sais pas comment faire. Je ne m’en sors plus au quotidien. Je n’arrive même plus à manger correctement et régulièrement.
Puis vient le moment de passer à la diversification alimentaire des jumeaux. Et là je craque : Epuisement parental. Je n’ai même plus le temps de me faire à manger, je ne mangeais presque plus. Par chance, une de mes voisines est assistante maternelle et travaille chez elle. Du coup, je vais chez elle pendant plusieurs jours pour pouvoir manger le midi, car mon conjoint est absent la journée. Je réussi à remonter la pente, mais le réel problème d’organisation n’est pas réglé.
Cet épuisement parental, affaibli mon estime de moi. Ce congé parental n’a plus la même saveur. Je ne supporte plus le fait de rester avec des enfants toute la journée. J’ai besoin de reprendre une vie sociale avec des adultes. La seule solution que je trouve c’est de retourner au travail en septembre 2015. N’ayant pas de place en crèche pour les jumeaux, c’est mon conjoint qui prend le relais en prenant à son tour un congé parental.
Je suis une bosseuse, et ce n’est pas une grossesse qui pourrait changer ma nature en quelques mois. Je vie difficilement de devoir rentrer à des heures « normales », car je suis une droguée des heures sup. Mais j’ai promis à mon conjoint de faire de mon mieux pour rentrer à l’heure le soir. Le congé parental de mon conjoint ne va durer qu’une année, je vais donc devoir trouver une organisation pour après.
Temps de transports trop longs : je finis par craquer
Je travaille à près d’1 heure 30 de mon domicile et les transports parisiens que je prends le matin, ne sont pas les mieux réputés : il y a souvent des problèmes. Je dois m’organiser pour la rentrée prochaine afin de pouvoir aller chercher mes enfants, à l’heure, à la sortie de l’école…
Et ce qui devais arriver arrive. Le congé parental de mon conjoint touche à sa fin et les jumeaux rentrent à la maternelle. La pression quotidienne est tellement forte que je fini par faire un malaise un soir, alors que je dois aller chercher les enfants. Je suis dans les toilettes du travail et je fonds en larmes. Des larmes que je n’arrive plus à arrêter. Je n’ai plus la force. Je ne peux pas aller chercher mes 3 enfants à l’école ce soir. Je n’ai pas la force de prendre les transports. Que vais-je devenir si je n’arrive pas à aller chercher mes enfants à l’école ?
Je me retrouve au service médical. Ils doivent contacter mon conjoint car je ne suis pas en état de rentrer seule à la maison et mon état ne nécessite pas la venue des pompiers. Un arrêt de quelques jours, me permet de me reposer et je décide de changer mon organisation. Plutôt que d’avoir à courir le soir pour aller chercher les enfants, je demande à mon employeur de commencer à travailler 1 heure plus tôt. Pour me permettre de rentrer 1 heure plus tôt et de moins me sentir oppressée par tout cette pression quotidienne. Ma demande est acceptée. J’ai l’impression de revivre. Beaucoup moins de stress, sauf les jours où il n’y a plus de transports pendant quelques heures pour rentrer à la maison le soir. Et cela arrive souvent. Mon conjoint intervient en back up dans le pire des cas, car si je le préviens assez tôt il peut aller chercher les enfants à l’école. Et lorsque ce n’est pas possible pour lui, je peux demander à ma voisine ou à la grand-mère des enfants.
Jusque-là j’étais une maman ultra connectée, je travaille sur ordinateur toute la journée, je suis sur les réseaux sociaux toute la journée.
Nous arrivons à la fin de l’année 2016. Les jumeaux sont donc à l’école pour la première fois. Je me retrouve à jongler avec tous mes agendas (pro / perso / familial) et tout ce qu’implique la présence d’un enfant allergique au blé à la maison qui a un retard de croissance intra utérin non rattrapé après la naissance. Si je regarde le bon côté des choses, me rendre très souvent à l’hôpital me permet de connaitre presque tout le personnel du service de pédiatrie à l’hôpital de ma ville, vu tout le temps que j’y passe en consultations.
Nous sommes donc à la fin de l’année 2016 et l’hiver vient. Fatigue, froid, stress, mon corps craque, doucement, et surement.
Pourquoi j’ai intégré le Bullet Journal dans ma vie ?
Début 2017 j'ai dû être arrêtée pendant plus d'une semaine (une semaine c’est énorme pour moi). J'avais ordre du médecin de me reposer. Je me suis retrouvée d'une seconde à l'autre, privée de câlins avec mes 3 enfants, privée de ménage, privée de mari, privée de travailler. J'étais obligée de rester alitée pendant toute la durée de mon arrêt. Cela pourrait surprendre certaines personnes, mais j'ai vécu cela comme une véritable punition, une grande injustice.
Je faisais mes débuts dans le monde du développement personnel et je savais que j’avais une part de responsabilité dans ce qui m’arrivait. Alors j'ai repris ma part de responsabilité et j'ai arrêté de me trouver des excuses. Car oui, j’avais beaucoup d’excuses pour ne pas reprendre mon organisation en mains. Pourtant je connaissais la solution : me déconnecter, poser mes fesses sur une chaise et faire le point sur ce que je voulais vraiment mettre dans mes journées au lieu de me laisser balloter par les imprévus, les problèmes de transports et les rendez-vous médicaux.
Je connaissais la méthode du Bullet Journal. Je l’avais suffisamment étudiée dans les moindres détails pour savoir que c’est ce dont j’avais besoin. Mais je n’osais pas faire le premier pas.
Alors, à rester dans mon lit toute la journée et privée de tout, je me suis dit que je n’avais plus le choix : lorsque je sortirai de mon lit et que je pourrais de nouveau retourner sur un écran ce serait pour regarder une vidéo et une seule. Celle qui me montrerait précisément ce que je devais faire pour commencer à adopter la pratique du Bullet Journal. Grâce au Bullet Journal je voulais mieux m'organiser pour atteindre mes objectifs de vie. Pour vivre une vie intentionnelle.
Et c’est ce que j’ai fait : j’ai pris un cahier déjà entamé et j’ai commencé mon Bullet Journal.
Comment j'ai commencé à Bujoter ?
Le soir je préparais ma journée du lendemain, dans la cuisine sans ordinateur. Le weekend je préparais la semaine à venir et en fin de mois, je préparais le mois suivant. Je gardais moins de chose dans ma tête. J’écrivais beaucoup plus. J’avais une vision plus précise sur le déroulement de mon année et je pouvais m’autoriser à faire rentrer dans ma vie plus de formation en développement personnel.
Quelle idée de créer mon entreprise !
Et un jour, fin 2018, j’ai même osé une formation en marketing alors que je n’avais aucun projet marketing. Je voulais seulement m’entourer de personnes qui atteignent leurs objectifs, car je voulais réussir à désencombrer ma maison. Cette formation est à l’origine d’un réel changement dans mes croyances sur mes capacités. Et cette formation est à l’origine de cet article que vous êtes en train de lire.
En 2020, la COVID a bouleversé ma vie. J’ai perdu toute possibilité de revoir un jour mon frère ainé qui vivait à plus de 7 000 km de moi. La COVID m’a permis de réaliser que mon travail ne me convenait plus. Et cette fois-ci je ne voulais pas risquer le burn out professionnel. En vérité, je sais que je l’ai commencé, mais je ne me suis pas laissé aspiré par lui. J’ai préféré mettre mon activité de salariée en pause : J'ai pris un congé de création d'entreprise pendant 1 an et j’ai créé mon entreprise.
Une véritable sortie de zone de confort pour moi, mais c’était soit ça, soit finir vraiment en Burn Out et mettre des mois et des mois à me relever. Alors, c’est avec un genou à terre que j’ai décidé de me reprendre en mains et d’avancer, malgré toutes mes peurs, dans cette nouvelle activité que j’ai lancée en avril 2021.
Et pour mettre plus de chance de mon côté pour avancer dans l’aventure entrepreneuriale, j’ai décidé de me former au métier de coach. Je pensais alors : en étant coach je saurais aider mes clientes à aller chercher leurs réponses à l’intérieur d’elles. Mais j’étais loin de prendre conscience de tout ce que j’allais vivre pendant cette formation.
Ma mission
Maintenant que je suis une coach personnelle et professionnelle, je veux me consacrer pleinement à ce que je peux apporter au monde : Ma mission est d'aider une partie des humains de cette planète à vivre une vie plus intentionnelle. Et c’est donc tout naturellement que j’ai choisi de créer ce blog pour permettre aux femmes et aux mères d’ajouter de l’organisation dans leurs vies.
Pourquoi vous accompagner à remettre de l'organisation dans votre vie ?
Depuis janvier 2017, j'ai compris l'essence du Bullet Journal, j'ai mis en place de nouvelles habitudes, j'ai acquis de nouvelles connaissances qui font qui je suis aujourd'hui. Et malgré des hauts et des bas, je vis une vie plus alignée avec mes valeurs fondamentales et je suis plus épanouie dans mes vies. Si j'ai pu vivre cette transformation, vous le pouvez aussi.
J'ai osé créer mon entreprise pour accompagner des femmes et des hommes à mettre plus d'organisation dans leur vie en y intégrant la méthode du Bullet Journal.
Commentaires
Super Christelle ! Ton article est encore plus chaleureux et vivant avec cet habillage ! Bravo ! je ne vois pas le CTA qui envoie vers ton site ou ton tunnel de vente ???