Équilibre entre vie pro et vie perso : 4 clés pour retrouver la sérénité au quotidien
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Les signes d’un déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
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La fatigue physique et mentale : premiers signes d’un déséquilibre
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Le stress et la culpabilité : un quotidien alourdi
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La perte de motivation pour mes projets personnels
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Rechercher un équilibre : un besoin de structure pour rester concentrée
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Les conséquences d’un déséquilibre sur mon bien-être et mon efficacité
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Mes clés pour retrouver l’équilibre entre vie pro et vie perso
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Revenir à l’essentiel avec des priorités claires
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Structurer mes journées pour préserver mon énergie
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Cultiver des moments de déconnexion pour éviter le surmenage
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Se fixer des objectifs réalistes et progresser à son rythme, en sachant bien s’entourer
Je me souviens de ce moment où j'ai réalisé que mon quotidien m'échappait. En jonglant entre mon travail de salariée, ma vie d'entrepreneuse, mes projets personnels et mes engagements familiaux dans un contexte où mon couple se portait très mal, j'avais l'impression que mes journées se résumaient à une succession de tâches sans fin.
À force de vouloir tout gérer, j'ai commencé à sentir que je commençais à me perdre dans ce tourbillon de responsabilités. Je ne te cache pas que le stress était devenu mon compagnon de route, et le stress m'a même causé une blessure à la cheville qui m'a obligé à rester en télétravail pendant plusieurs semaines. C'est à ce moment-là que j'ai compris qu'il fallait que je trouve une solution, un moyen de réorganiser ma vie pour retrouver un équilibre. Cet article est le fruit de ce parcours, et il contient des conseils que j'aurais aimé appliquer dès le début. Si toi aussi tu ressens ce besoin de souffler et de remettre de l'ordre dans ton emploi du temps, cet article est pour toi.
Les signes d’un déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
Je me souviens très bien du moment où j’ai réalisé que quelque chose n’allait pas dans mon quotidien. À cette période de ma vie, j’essayais de jongler avec trop de responsabilités. Mon emploi de salariée en prestation dans une grande compagnie d’assurance me prenait énormément de temps et d’énergie, mais en tant que coach en neurosciences, je savais au fond de moi que ma relation avec le travail n'était pas saine. Malgré cette lucidité, je m'efforçais de garder le cap, pensant que la fatigue était le prix à payer pour m’intégrer dans ce nouveau poste.
La fatigue physique et mentale : premiers signes d’un déséquilibre
Les longues journées de travail avaient un impact sur mon corps. J'étais souvent épuisée, et cette fatigue accumulée finissait par se manifester physiquement. J'ai même souffert d'une blessure pour laquelle les médecins n'ont jamais trouvé de cause exacte. À mes yeux, c’était un signe que mon corps tirait la sonnette d’alarme. Mais, même en étant consciente de cet épuisement, je continuais. J’étais déterminée à réussir cette mission, à valider ma période d’essai et à obtenir le prêt immobilier dont j’avais besoin pour déménager.
Le stress et la culpabilité : un quotidien alourdi
Le matin, je ressentais souvent une forme de culpabilité en partant au travail. C’est étrange, mais même si j’étais déjà surchargée, je m’en voulais de ne pas avoir fait assez de choses à la maison avant de partir. Cette culpabilité s’ancrait dans mes routines et, malgré tous mes efforts pour arriver au bureau à 9h, je n'y parvenais que vers 9h30. Et chaque jour, cette culpabilité revenait. Cela n'aidait en rien à alléger la pression que je ressentais déjà.
Le soir, je prolongeais souvent mes journées jusqu'à 19h, non seulement pour avancer dans mon travail, mais aussi pour fuir mes problèmes personnels et familiaux. Mes soirées devenaient une sorte d'échappatoire, un refuge à la fois sain et malsain. Le travail me permettait de me concentrer sur autre chose, mais cela m’isolait aussi de mes proches et de mes responsabilités familiales. Le stress de la semaine était si intense qu’il finissait par me rattraper le week-end : le samedi, je passais souvent une bonne partie de la journée à dormir, juste pour récupérer un peu.
La perte de motivation pour mes projets personnels
Ce déséquilibre n’a pas seulement affecté ma santé et ma vie de famille, il a également impacté mon activité d’entrepreneuse. Mon travail indépendant était au point mort, et pendant plusieurs mois, je n’ai eu aucun client à accompagner. Je n'avais plus l'énergie ni la clarté d’esprit pour me consacrer à mes projets personnels. Au lieu de cela, je m’épuisais au strict minimum de sommeil, en me reposant grâce à des siestes réparatrices que je savais maîtriser. Même si cela m’aidait temporairement, je savais que je ne pouvais pas continuer ainsi indéfiniment.
Rechercher un équilibre : un besoin de structure pour rester concentrée
Très vite, je me suis rendu compte que je devais organiser mes journées de manière plus efficace. Au lieu de continuer avec mes feuilles volantes, j’ai décidé de créer un outil d’organisation adapté à mes besoins. En tant qu’entrepreneuse, j’avais acquis des compétences précieuses en gestion et en planification, et je savais que je pouvais utiliser ces compétences pour me donner un cadre structuré et me concentrer sur mes objectifs de salariée. C’est ainsi qu’est née l’idée de mon cahier d’organisation, un outil inspiré des principes du Bullet Journal, mais spécifiquement adapté à la vie de salariée.
En comprenant mes besoins d’organisation et de structure, j'ai pu retrouver un semblant d'équilibre et, surtout, de la clarté dans mon quotidien professionnel. La fatigue peut être un ennemi de la concentration, mais avec la bonne méthode, il est possible de reprendre le contrôle, même dans des périodes de turbulence.
Les conséquences d’un déséquilibre sur mon bien-être et mon efficacité
Lorsque la fatigue s’est installée, j’ai rapidement senti son impact sur mon bien-être et mon efficacité. En tant que coach en neurosciences, j’étais pourtant bien équipée avec de nombreuses techniques de gestion du stress et de la visualisation. Mais, paradoxalement, je n’arrivais pas à appliquer sur moi-même ce que je conseillais aux autres. Mon environnement familial n’aidait pas, et je me retrouvais à mettre de côté des pratiques pourtant puissantes, comme les techniques de visualisation, qui m’auraient permis de mieux gérer cette période difficile. Résultat : j’ai mis en pause mon activité d’indépendante, délaissé mes publications sur Instagram et suspendu mes articles de blog. Toute mon énergie se concentrait alors uniquement sur mon travail de salariée, car je savais que c’était un investissement nécessaire pour traverser ces premiers mois de mission intense.
Avec le recul, je réalise que cet état de fatigue chronique, combiné au stress et à la culpabilité, aurait pu me mener droit à l’épuisement. Mais malgré tout, j’ai tenu bon, en m’appuyant sur mon "cahier focus", mes connaissances en neurosciences, et une volonté inébranlable d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés. Ce cahier est devenu mon outil quotidien, mon point de repère pour maintenir le cap et faire face à la charge de travail intense. C’est grâce à cet engagement que j’ai pu valider ma période d’essai avec succès, en contribuant à des mises en production réussies chez cet assureur.
Pour tenir le coup, j’ai dû trouver des astuces, même les plus simples, pour rester en forme et concentrée. Par exemple, je me tenais droite au bureau pour améliorer mon mental, et je travaillais souvent debout pour ne pas risquer de m’assoupir, surtout après la pause déjeuner. J’ai même acheté un accessoire pour corriger ma posture et investis dans des tenues qui m’aidaient à me sentir plus professionnelle et en confiance. Cela m’aidait à projeter une image plus positive de moi-même, malgré la fatigue. Et d’ailleurs, peut-être qu’à l’avenir, je songerai à ajouter une section dans le cahier pour planifier sa tenue en fonction des réunions de la journée, un petit détail qui peut vraiment faire la différence !
Mon état de fatigue m'a aussi poussée à réduire les interactions sociales au travail. Alors que d’autres prenaient des pauses pour discuter et décompresser, je limitais mes pauses avec mes collègues. Revenir à la concentration après un moment de détente était devenu difficile, et chaque minute de repos rendait la reprise encore plus compliquée.
À la maison, la situation n’était pas plus simple. Le déséquilibre se traduisait par une "économie d’énergie" : je ne m’occupais que des tâches absolument essentielles, laissant de côté tout ce qui pouvait attendre, notamment le ménage. Cette habitude est d’ailleurs restée longtemps, et même après un déménagement, j’ai encore du mal à retrouver un rythme pour l’entretien de la maison. Aujourd’hui encore, c’est un vrai défi de réorganiser tout cela.
Durant mes premiers mois chez cet assureur, j’ai eu la chance de travailler avec un collègue dont le profil en Process Communication me rappelait un coach que j’avais connu durant ma formation. Cette collaboration m’a aidée à garder le moral et à rester concentrée sur mon objectif de réussir cette mission et, à terme, d’obtenir un prêt immobilier pour déménager. Sans cela, je pense que j’aurais pu baisser les bras bien plus tôt.
Mon discours intérieur, en revanche, a été un autre défi. Pour rester constructive et positive dans mes tâches quotidiennes, il m’a fallu un effort constant pour ne pas sombrer dans la frustration. Parfois, je râlais car je n’avais personne pour m’aider avec les formules Excel, et le volume de données à traiter était énorme. En télétravail, il m’arrivait même de craquer et de pleurer après certaines réunions, submergée par la pression et la sensation de ne jamais avoir assez de temps pour accomplir tout ce qu’on me demandait.
Malgré les remerciements que je recevais pour mon travail et les incidents en production très réduits, j’avais du mal à me sentir réellement à la hauteur. Mon amour du travail bien fait me poussait à viser le zéro incident, et même si les résultats étaient bons, je ne pouvais m’empêcher de me juger sévèrement, de penser que j’aurais pu en faire plus, mieux.
Ces expériences m’ont montré à quel point un déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle peut être destructeur pour le bien-être. Mais elles m’ont aussi permis de comprendre l’importance de s’équiper d’outils qui nous aident à traverser ces périodes. Le cahier que j’ai créé a été un allié précieux, et je suis convaincue que pour toutes celles et ceux qui ressentent ce besoin de structure et d’ancrage dans leur quotidien professionnel, il peut faire une réelle différence.
Mes clés pour retrouver l’équilibre entre vie pro et vie perso
À un moment donné, j’ai réalisé qu’il ne suffisait pas de me contenter de traverser les jours en mode "survie". Ce n’était pas une manière de vivre sur le long terme, ni pour mon bien-être, ni pour mes projets personnels, ni pour mes enfants. Il fallait que je trouve des solutions concrètes et que je mette en place des habitudes capables de m’aider à reprendre le contrôle de mon quotidien et à retrouver un équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle.
Revenir à l’essentiel avec des priorités claires
Pour réussir à sortir la tête de l’eau, il a d’abord fallu que je fasse un tri dans mes priorités. Je me suis posée la question : quelles sont les tâches absolument essentielles ? Je savais que tout ne pouvait pas être prioritaire, même si j’avais tendance à vouloir tout faire et bien faire. En utilisant mon cahier d’organisation, j’ai commencé à lister ce qui comptait vraiment, aussi bien dans mon travail que dans ma vie personnelle. Cela m’a aidée à laisser de côté les tâches superflues et à me concentrer sur ce qui faisait vraiment la différence.
Chaque semaine, je prenais quelques minutes pour réfléchir aux objectifs prioritaires, en me posant des questions comme : Qu’est-ce que je dois absolument accomplir cette semaine ? Quels sont les aspects non négociables pour moi ?. Cet exercice, que j’ai intégré dans mon cahier, m’a permis de réduire la charge mentale et de focaliser mon énergie sur l’essentiel.
Structurer mes journées pour préserver mon énergie
Un autre aspect important pour moi a été de trouver un rythme de travail qui respecte mes niveaux d’énergie. J’ai appris que je ne pouvais pas être productive du matin au soir sans pause, et que pour tenir dans la durée, il fallait que je répartisse intelligemment mes tâches dans la journée. C’est là que mon cahier a joué un rôle central.
Chaque matin, je planifiais mes tâches en fonction de mes pics d’énergie. Par exemple, je réservais les moments où je me sentais le plus concentrée pour les tâches importantes, et je gardais les tâches plus simples pour les moments où je me sentais moins en forme. J’y notais également les pauses essentielles pour éviter le burnout. Mon cahier est devenu une sorte de tableau de bord quotidien, où chaque page me rappelait que je devais respecter ce rythme pour préserver mon bien-être.
Cultiver des moments de déconnexion pour éviter le surmenage
Avant de commencer ce travail j’avais appris à me déconnecter, surtout après mes journées de travail. Chez un employeur précédent, j’avais tendance à continuer à penser au boulot même en dehors des heures de travail, à me préoccuper des deadlines, des tâches inachevées, ou à culpabiliser de ne pas en faire plus. Alors un élément important pour moi était de faire cette déconnexion que je recommandais à toutes mes clientes que j’accompagne sur la réduction de leur charge mentale.
Si tu ne sais pas faire cette déconnexion, voici une idée qui me vient que je te partage : Dans un carnet, note chaque soir une chose positive de la journée, un petit "rituel de gratitude" qui t’aidera à clôturer la journée de manière positive. Ce habitude simple aide à marquer une coupure entre ta vie professionnelle et ta vie personnelle. Tu peux aussi planifier du temps pour des activités relaxantes, comme lire un livre ou faire une promenade, afin de recharger mes batteries.
Mon employeur organisait une soirée par trimestre, j’ai participé à toutes les soirées. C’était un vrai moment de déconnexion pour moi.
Se fixer des objectifs réalistes et progresser à son rythme, en sachant bien s’entourer
Je savais que je ne pouvais pas transformer mon équilibre du jour au lendemain. Il m’a donc fallu accepter que chaque petite avancée comptait et que le chemin vers un équilibre durable prendrait du temps. Mon cahier m’a permis de fixer des objectifs réalistes, semaine après semaine, et de suivre mes progrès.
Lorsque mon projet immobilier a commencé à prendre forme, j’ai ressenti le besoin de partager cette étape importante avec des personnes qui pouvaient m’apporter un soutien moral et des conseils pratiques. J’ai donc pris l’initiative de créer un groupe de pairs, composé de personnes de confiance qui vivaient des changements similaires dans leur vie personnelle ou professionnelle. Ce groupe est devenu un espace précieux où je pouvais échanger, me sentir soutenue, et puiser de la motivation pour avancer.
Ce réseau d’entraide m’a aidée à rester ancrée dans mes objectifs, même pendant les périodes de stress intense. Avoir un entourage qui comprenait mes défis m’a permis de garder le cap et de ne pas me sentir isolée dans mon parcours vers un meilleur équilibre. C’est un aspect que je recommande vivement à toutes celles qui se lancent dans un projet ambitieux : bien s’entourer et oser demander du soutien.
Grâce à toutes ces pratiques – la fixation d’objectifs réalistes, l’organisation de mes journées, la déconnexion intentionnelle et le soutien de mon réseau – et avec l’aide de mon cahier d’organisation, je retrouve progressivement un équilibre plus serein entre ma vie professionnelle et personnelle. Aujourd’hui, je ne prétends pas avoir toutes les réponses, mais je suis convaincue que chaque personne peut trouver son propre chemin vers un meilleur équilibre.
Si tu te reconnais dans mon parcours, si tu ressens ce besoin de structurer tes journées, de réduire le stress et d'éviter l’épuisement, peut-être que ce cahier de focus peut aussi t’être utile. C’est pour cela que je l’ai mis en vente, pour offrir à d’autres femmes actives un outil qui les aide à faire face à ces défis quotidiens.
Pour celles et ceux qui souhaitent essayer ce cahier, il est disponible sur Amazon en deux versions : une de 15 semaines et une de 9 semaines. Tu peux les retrouver ici.
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